Notre histoire

Les Éditions La Dogana ont été créées à Genève en 1981 dans le but de mieux faire connaître toute espèce de textes entrant en relation avec la poésie : recueils en langue française ou étrangère, cycles de poèmes, essais, souvenirs, méditations et proses rythmées et même lieder chantés, qui répondent à la sensibilité des lecteurs et amis qui se sont regroupés pour rendre viable ce projet.

Lieu de transit plus que de contrôle, favorable aux échanges et qui accorde littéralement un visa à la parole, La Dogana — la douane, en italien — souhaite particulièrement mieux faire connaître les poètes de Suisse romande en France, et dans les autres pays francophones, comme elle s’efforce de diffuser l’œuvre de poètes français qui n’ont pas encore pu se faire entendre à l’intérieur de nos frontières. Cet élargissement de l’espace, les Éditions souhaitent l’étendre également au temps, puisqu’elles s’efforcent de multiplier les traductions de textes anciens ou lointains qui résonnent à nos oreilles d’aujourd’hui comme singulièrement modernes et proches.

Ce n’est pas par le nombre de publications que nous souhaitions nous distinguer, mais par leur qualité et la cohérence des choix. Et pour cette même raison que la poésie demeure à nos yeux – au sein des discours scientifiques, didactiques ou idéologiques dont nous sommes trop souvent devenus la proie – une des rares paroles à la fois légères, durables et nécessaires, nous avons accordé un soin particulier à l’aspect extérieur de nos livres : afin d’aboutir à une sorte de point d’équilibre entre la petite masse de papier, de colle et d’encre et l’énorme densité des œuvres qui s’y trouvent inscrites.

Florian Rodari

  • Victor Hugo

    Un livre est quelqu’un. Ne vous y fiez pas. Un livre est un engrenage. Prenez garde à ces lignes noires sur du papier blanc. Ce sont des forces ; elles se combinent, se composent, se décomposent, entrent l’une dans l’autre, pivotent l’une sur l’autre, se dévident, se nouent, s’accouplent, travaillent. Telle ligne mord, telle ligne serre et presse, telle ligne entraîne, telle ligne subjugue : les idées sont un rouage. Vous vous sentez tirés par le livre.

    Post-scriptum de ma vie

  • Giacomo Leopardi

    On peut dire de la poésie […] ce que j’ai dit ailleurs des grandes actions : qu’elles supposent un mélange de conviction et de passion, ou d’illusion.

    Zibaldone

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

Nous vous invitons à suivre La Dogana sur nos pages Instagram, Facebook et Twitter